« La route arctique de la soie »

 

Comment le Grand Nord attise les convoitises… 

Drôle d’idée d’appeler l’exploration et le développement des routes de l’Arctique, du terme « route(s) de la soie » !  

Qy’a-t-il de comparable entre les routes de l’antiquité permettant les échanges entre l’Asie et l’Europe par voie terrestre où s’échangeaient des produits de luxe, épices, tissus, perles et autres au rythme de l’époque et l’exploration des voies maritimes jusqu’alors peu ou inaccessibles par l’Arctique, pour transporter plus rapidement principalement des énergies qui soutiennent notre vie moderne faite de consommation et de vitesse. « Un gain de 16 jours pour aller de l’Asie à l’Europe par l’Arctique – 32 jours par l’Arctique vs 48 jours par le Sud) – est « capital » dans notre monde économique et globalisé ».

C’est toute la particularité de ces grands projets des Routes de la » Soie » Arctiques du titre choisi par ses promoteurs et/ou les institutions qui la supportent (« Sil Road IC, Polar Silk  Road ».). Ce n’est pas du « soyeux » mais du « lourd » comme cette conférence forte de précisions et d’informations données par Mikaa MERED, professeur d’économie et de géopolitique, à l’Institut Libre d’Étude des Relations Internationales (ILERI) à Paris, auteur d’un livre sur ce sujet « les mondes polaires » en 2019 (PUF). 

 

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